Découvrez Mon Histoire et Mon Engagement

Un Parcours Riche en Rebondissements

Plongez dans mon parcours professionnel et personnel pour comprendre les motivations qui m'ont conduit à devenir sociothérapeute. Mon expérience en sociologie et en psychologie, combinée à mes recherches sur la sexualité et sur les relations d'emprise amoureuse, m'a permis de développer une approche unique pour vous offrir un soutien empathique et des outils pratiques pour améliorer votre bien-être et vos relations.

Qui suis-je ?

Devenir sociothérapeute côté pro....

  • Docteure en sociologie
  • Diplômée de Sciences Po Paris
  • Thèse sur ce que MeToo a fait à la sexualité et aux rapports de genre (manuscrit disponible sur demande)
  • Autrice de « Le désir est un sport de combat » aux éditions Arkhê
  • Recherche en cours sur les relations d’emprise amoureuse
  • Huit certificats de formation : dépression ; réponses péritraumatiques et résilience : psychométrie ; clinique ; inceste et trouble du syndrome post-traumatique; transmission transgénérationnelle des traumatismes ; communication perverse dans le harcèlement moral, EFT clinique dans le traitement des traumas, violences conjugales, personnalités normales et pathologiques, deuil prolongé
  • Inscrite pour l’année 2024-2025 dans des diplômes universitaires de l’Université de Paris : addictologie, troubles d’usage de l’alcool, troubles du sommeil, et psychopathologie du et de la très jeune enfant

Côté professionnel, j’ai réalisé au Centre de Recherche sur les Inégalités Sociales et à l’Institut national des études démographiques une thèse portant sur les effets de la diffusion de la culture du consentement sur la sexualité et les rapports de genre depuis MeToo (disponible sur demande).

Je suis l’autrice d’un ouvrage paru en février 2024 aux éditions Arkhê consacré aux discordances de désir au sein des couples hétérosexuels, ainsi que de plusieurs articles publiés dans des revues académiques.

Depuis quelques mois, je conduis une recherche sur les relations d’emprise amoureuse qui se caractérisent par l’alternance de périodes « chaud-froid », au cours desquelles au moins l’un.e des partenaires dit avoir fait l’expérience de « montagnes émotionnelles »  ayant considérablement affecté son quotidien.

Au cours de mes recherches, j’ai mené des entretiens biographiques avec plus de 200 femmes et hommes âgé.es de 18 à 65 ans.

C’est à partir de cette expérience et de mes connaissances en psychologie clinique, que j’ai conçu ma propre méthodologie des entretiens cliniques en sociothérapie.

J’ai par ailleurs beaucoup étudié la vie psychique et émotionnelle des personnes interrogées et j’ai élaboré les principes fondateurs de ma pratique au fil de ces années de réflexion

Devenir sociothérapeute côté perso

  • Issue d’une famille imprégnée par la psychologie (psychanalyse, chercheur en psychologie du développement…)
  • Plusieurs suivis avec des psychologues (thérapies analytiques et thérapie EMDR) entre autres pour des Troubles du comportement alimentaire et à la suite d’une relation d’emprise amoureuse

Côté personnel, je me suis intéressée à la psychologie dès mon adolescence. Ayant grandi dans un environnement fortement imprégné par la psychologie et la psychanalyse - ma grand-mère était psychologue clinicienne d’orientation psychanalytique et mon grand-père enseignant-chercheur en psychologie du développement – j’ai très tôt découvert les théories freudiennes et lacaniennes. J’ai commencé par lire Françoise Dolto des années avant de découvrir la sociologie.

Aujourd’hui, si je trouve certains concepts et idées intéressants (comme l’inconscient ou l'importance du langage) je porte un regard très critique sur la psychanalyse. En revanche, j’ai conservé mon intérêt pour la discipline de la psychologie et me tiens au courant de l’actualité de la recherche, notamment dans les domaines de la traumatologie et de l’addictologie.

Parallèlement à cette proximité théorique, j’ai aussi et surtout une proximité pratique avec la psychologie. J’ai consulté ma première psychologue à l’âge de trois ans puis j’ai suivi quatre autres thérapies (dont une thérapie EMDR) entre le début de mon adolescence et aujourd’hui, entre autres parce que j’ai souffert pendant de nombreuses années d’un trouble du comportement alimentaire (de type anorexie restrictive) et parce que j’ai moi-même vécu par le passé une relation d’emprise amoureuse.

Sociothérapeute

Les savoir-faire d'une sociothérapeute

  • Veille scientifique et extraction des principaux résultats des articles
  • Rédaction d’articles pour différents types de publics
  • Compétences analytiques
  • Maîtrise des outils conceptuels issus de la sociologie et de la psychologie
  • Faire passer des tests psychométriques
  • Repérer les situations traumatiques et accompagner les personnes ayant des vécus traumatiques 
  • Repérer les situations de harcèlement et d’emprise et accompagner les personnes ayant vécu de telles situations ou étant actuellement en train de les vivre
  • Prendre en soin les personnes ayant un trouble dépressif

 

 

 

 

 



 

Du fait de mon parcours académique, je suis capable de lire des articles scientifiques, de comprendre les concepts mobilisés, de resituer les thèses développées dans les débats académiques existants. Ainsi, je me tiens continuellement au courant des nouvelles recherches et je peux extraire de la littérature les nouveaux apports potentiellement utiles pour vous accompagner.

Je suis également habituée à écrire des articles académiques mais aussi à écrire pour un public plus large, ce qui me permet de vous transmettre mes connaissances, sur ce site mais aussi en partageant avec vous des écrits encore non publiés.

Mes connaissances en sociologie sont poussées et sanctionnées par des diplômes universitaires (de master et de doctorat). Mes connaissances en psychologie proviennent de mes propres lectures et donc d’un apprentissage jusqu’à présent autodidacte.

Les savoir-être et qualités d'une sociothérapeute

 

  • Forte empathie, écoute dénuée de jugement
  • Pédagogie, transmission de connaissances de façon à ce qu’il soit possible de se les approprier
  • Adaptabilité, capacité à ajuster les méthodes et les approches en fonction des besoins individuels de chaque personne

Du fait de ma propre trajectoire de vie, je suis une personne très empathique, toujours soucieuse de mettre à l’aise mes interlocuteurs et interlocutrices et de faire en sorte d’instaurer une interaction fluide dans laquelle elles et ils se sentent en confiance. Mon écoute est dénuée de tout jugement et orientée vers l’objectif d’améliorer votre bien-être ainsi que celui de vos proches.

Du fait de mes expériences en tant qu’enseignante à l’université auprès de publics divers, je suis capable d’exposer des analyses et interprétations de façon pédagogique et donc de vous transmettre des connaissances de façon à ce que vous puissiez vous en emparer et vous en servir pour faire sens de votre trajectoire.

L’engagement dans des pratiques anorexiques a longtemps été pour moi mon principal mécanisme de défense mais a aussi fini par m’enfermer dans une forme de prison de rigidité : j’avais un emploi du temps minuté sans aucun vide, je travaillais constamment, je comptais toutes les calories que j’avalais.

Ma sortie de l’anorexie a pris des années et s’est faite de manière progressive et par pallier.


Parmi les éléments qui m’ont le plus aidé figurent :

  • la découverte de la sociologie qui m’a permis d’avoir moins honte en prenant de la distance avec les normes sociales (si j’apporte à manger quand je suis invitée à dîner chez des ami.es, je transgresse une norme sociale mais cela ne fait pas de moi un monstre)
  • les encouragements de mon conjoint à « retourner le stigmate » en informant sans gêne mes interlocuteurs interlocutrices dès que nécessaire de mon trouble du comportement alimentaire
  • ma psychologue qui m’a permis d’identifier, d’accepter et de traiter mes traumatismes
  • le yoga grâce auquel je me suis réappropriée mon corps.


Grâce à la sociologie et à mon conjoint, je suis d’abord sortie de ma carapace et j’ai ainsi pu éviter de m’isoler (par peur des jugements, paralysée par la honte). Pendant plusieurs années, j'ai vécu dans une forme d’ascétisme alimentaire et temporel mais en ayabt abandonné l’ascétisme émotionnel. Grâce à ma psychologue et au yoga, j’ai ensuite lentement repris possession de mon corps.


Ces expériences de vie font que je suis désormais convaincue de :

  • La puissance thérapeutique de la parole. En disant ce dont j'ai honte, la honte diminue drastiquement
  • La puissance thérapeutique du partage d’intimité. Parce que le partage d'intimité permet de se défaire de la honte que certains de ses comportements ou pensées suscitent, et parce qu’il favorise l’empathie et constitue un rempart contre la violence symbolique des jugements
  • La puissance thérapeutique de la sociologie et de la psychologie
  • Le rôle du corps


Ce passage par l’anorexie m’a aussi amenée à me mettre en retrait du monde, en position d’observatrice pendant très longtemps. Les seules manières que j’avais d’être au contact du réel c’était par l’écoute des autres, par la lecture de sociologie et de psychologie et par ma consommation de produits culturels (romans, films, pièces de théâtre...) représentant le réel.

En conséquence logique, je développe la sociothérapie parce que celle-ci combine écoute, empathie, dévoilement de vulnérabilités et se nourrit aussi bien de connaissances sociologiques et psychologiques que de produits culturels.


L’expérience de l’emprise amoureuse est probablement à l’origine de mon intérêt inépuisable pour les relations amoureuses et sexuelles. Elle a en partie déterminé mon sujet de thèse et ma spécialisation clinique dans le domaine.

Cette expérience a été extrêmement douloureuse et difficile à surmonter mais, aujourd’hui, j’ai accepté que cette relation fait partie de ma vie et qu’elle est même constitutive de ma manière d’être au monde et de qui je suis.

Inspirée de mon propre parcours, la sociothérapie a entre autres pour objectif de transformer vos expériences de violences quelle que soit leur nature (violences physiques, sexuelles, morales, psychologiques, humiliation, mépris…) en expériences de création.


Lorsqu’une expérience violente est vécue, il y a trois solutions pour gérer la violence :

  • L’intérioriser et la retourner contre soi : autodévalorisation ; pratiques d’autodestruction via des pratiques de scarification, des comportements addictifs (troubles du comportement alimentaire, troubles d’usage de l’alcool, de stupéfiants, pratiques à risque) ; dépression…
  • La rejeter en exerçant de la violence sur les autres : violence physique, pratiques de gaslighting, dénigrement, mépris, insultes…
  • La sublimer en faisant de cette violence la source de motivation ou d’inspiration de pratiques intellectuelles, artistiques, sportives.